Modification des horaires des finales des coupes départementales seniors

DISTRICT DE LA VIENNE DE FOOTBALL
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Dimanche, le Challenge Marcel Renaudie connaîtra son épilogue avec une affiche prometteuse entre deux formations fraîchement promues en D4 : Cenon/Vouneuil (2) et Lavoux-Liniers. Deux parcours maîtrisés en championnat, des ambitions grandissantes en coupe, et un duel attendu entre deux collectifs solides aux profils complémentaires.
Avec 17 victoires en 18 matchs (et 102 buts marqués !), Cenon/Vouneuil (2) a survolé la poule C de D5. Portée par un groupe expérimenté renforcé par quelques jeunes prometteurs, l’équipe dirigée par Tony Alaphilippe a très vite affiché ses ambitions.
« L’objectif était clairement la montée. La dynamique de groupe a été excellente, et malgré un léger creux en février, on a évité les blessures et les suspensions, ce qui nous a permis d’enchaîner. »
Progressivement, la coupe est devenue plus qu’un simple fil rouge. Initialement pensée pour maintenir le rythme, elle s’est transformée en véritable objectif au fil des tours, à mesure que l’équipe affrontait des adversaires de qualité.
« Sur les cinq derniers matchs, on a affronté uniquement des équipes qui avaient terminé premières ou deuxièmes de leur poule en D5. L’adversité a clairement monté d’un cran, c’était complètement différent du championnat. »
Le point d’orgue ? Un quart de finale électrique contre Naintré, renforcé pour l’occasion, qui a permis au groupe de se rendre compte de ses capacités à aller au bout. La finale contre Lavoux-Liniers s’annonce comme une revanche, après une défaite 3-1 en phase préliminaire du Trophée des Champions le dimanche 1er juin à Vivonne.
« On n’avait pas forcément joué le coup à fond, mais on avait vu une équipe joueuse et très solidaire en face de nous. Ce sera un vrai test, surtout avec la chaleur annoncée. »
Leur parcours :
3-1 vs La Pallu (3)
0-8 à Beuxes
7-1 vs St Léger de Montbrillais (2)
1-4 à Brion St Secondin (2)
5-2 vs FC 3 Vallées (4)
1-2 à Naintré (4)
2-1 vs Poitiers Cep (3)
Côté Lavoux-Liniers, la montée en D4 était une nécessité. L’équipe ne pouvait pas se permettre de maintenir deux équipes en D5. Sous la houlette de Mathieu Chambet, l’équipe a très vite creusé l’écart avec ses concurrents.
« À mi-saison, la montée était quasiment acquise. La coupe nous a permis de rester concentrés et impliqués jusqu’au bout. »
Ayant bénéficié d’un bon parcours en Coupe Jolliet Rousseau, le groupe n’est entré qu’en quarts de finale dans le Challenge Marcel Renaudie, et ont parfaitement négocié leurs trois sorties. Notamment un déplacement piégeux sur le terrain de l’Envigne (2-5), où l’équipe, tout d’abord bousculée et malmenée, a pris l’ascendant en fin de match.
« C’était le match le plus difficile. On s’est fait bouger, mais on a su répondre présent. »
Face à Cenon/Vouneuil (2), l’entraîneur sait que la marche sera haute.
« Devant, c’est très fort. Il y a de l’expérience dans toutes les lignes. Ce sera probablement notre plus gros test de la saison. »
Leur parcours :
3-0 vs Coulombiers
2-5 à l’Envigne
4-1 vs Poitiers 3 Cités (3)
Avec d’un côté l’expérience et la force de frappe offensive de Cenon/Vouneuil (2), et de l’autre l’enthousiasme et la maîtrise collective de Lavoux-Liniers, cette finale du Challenge Marcel Renaudie réunit deux des meilleures formations de D5. Toutes deux promues, elles voudront conclure leur saison parfaite par un doublé coupe-championnat.
Un air de revanche, une chaleur annoncée comme facteur, et des ambitions affirmées de part et d’autre : tous les ingrédients sont réunis pour une finale de qualité.
Arbitre central : Pablo STIL
Arbitre assistant 1 : Alan VIOLEAU
Arbitre assistant 2 : Idelphonse Giresse KAMLEU KAMLEU
Arbitre remplaçant : Daniel ABDOURAHAMANI
Ce dimanche à 17h, la finale de la Coupe Jolliet-Rousseau propose une affiche pleine de symboles entre deux équipes présentant la même particularité : les deux équipes sont parvenues à digérer leur descente de la saison passée en rebondissant immédiatement. Deux équipes déterminées à donner un sens fort à leur saison, pour une finale qui s’annonce intense et disputée.
À Loudun, la reconstruction a été rapide et spectaculaire. Relégué l’an dernier, le club a su rebondir immédiatement en remontant en D3 avec un bilan qui parle de lui-même (17 victoires et un match nul). À la tête de cette renaissance, Grégory Desnouhes a su fédérer autour d’un nouveau projet, avec le soutien d’un bureau renouvelé.
« Dix nouveaux joueurs ont rejoint l’équipe fanion, dont plusieurs issus de notre partenariat avec le centre de migrants de l’Huda. C’est un groupe totalement différent, travailleur et uni. Les joueurs qui sont restés étaient revanchards. »
Avec une montée quasiment assurée dès décembre, l’équipe s’est tournée rapidement vers la Coupe Jolliet-Rousseau pour conserver une dynamique compétitive. Et le parcours est impressionnant : six équipes de D3 éliminées, dont une démonstration 9-0 contre Colombiers, et deux rencontres charnières face à Biard (remontée de 0-2 à 3-2) et Lusignan, où l’équipe, réduite à dix dès la 30ème minute, a montré un caractère fort et de nouvelles ressources.
La finale se jouera pourtant, à la suite d’un tirage au sort, sur le terrain de leur adversaire, à Sèvres Anxaumont. Une décision difficile à avaler pour le coach loudunais :
« Cela a été dur à digérer. Mais maintenant, cela nous donne une motivation supplémentaire. »
Leur parcours :
2-6 à Cissé (D4)
3-1 vs Cenon/Vouneuil (D3)
3-3 (tab 3-4) à Leigné s/Usseau (D3)
9-0 vs Colombiers (D3)
0-1 à Mirebeau (D3)
2-3 à Biard (D3)
0-0 (tab 5-3) vs Lusignan (D3)
Pour Eddy Branswyk, entraîneur de Sèvres Anxaumont, cette finale revêt un caractère tout aussi symbolique. Relégué de D2 l’an dernier, le club espérait remonter immédiatement. Un rêve freiné par quelques contreperformances, rares mais suffisantes pour ne pas être en mesure de suivre le rythme imposé par Chasseneuil-Saint-Georges.
« On est tombés sur une grosse réserve du CSG, et on a perdu des points contre des équipes supposées plus faibles. Mais le bilan reste positif : on a retrouvé du plaisir, une ambiance saine, et une structuration. »
Du fait de leur excellent parcours dans les coupes supérieures, notamment en Coupe de France (4ème tour) qui leur ont donné le privilège d’obtenir les fameux maillots, les Sadébriens ont vécu un parcours en coupe Jolliet-Rousseau rapide mais semé d’embûches. Entrés tard dans la compétition, l’ASSA a dû batailler sur chaque match. Face aux Trois Moutiers, puis contre Leignes-sur-Fontaine, leur bête noire, ils ont dû faire preuve de courage et de mental, arrachant leur place en finale aux tirs au but.
« En début de saison, j’avais dit au président et à ma compagne de ne rien prévoir pour ce week-end là. Une intuition… »
Évoluer à domicile est un avantage que le coach n’élude pas. « C’est une chance de pouvoir jouer devant nos familles. » Mais face à Loudun, l’entraîneur reste prudent : « C’est une équipe très forte cette année, invaincue. Ce sera un vrai match de football. »
Leur parcours :
0-2 à St Saviol (D3)
0-0 (tab 3-0) vs Les Trois Moutiers (D4)
2-2 (tab 4-5) à Leignes s/Fontaine (D3)
Loudun veut prouver que sa reconstruction va bien au-delà d’un simple retour en D3. Sèvres Anxaumont espère démontrer qu’un avenir ambitieux se dresse devant eux. Pour les deux clubs, cette Coupe Jolliet-Rousseau représente plus qu’un trophée : c’est la confirmation d’un renouveau.
Arbitre central : Jonathan MAINGUENEAU
Arbitre assistant 1 : Frédéric OUVRARD
Arbitre assistant 2 : Daniel ABDOURAHAMANI
Arbitre remplaçant : Idelphonse Giresse KAMLEU KAMLEU
La Coupe Louis David connaîtra son épilogue ce week-end avec une affiche aussi inédite qu’enthousiasmante entre Usson l’Isle et la seconde réserve de Buxerolles. D’un côté, une équipe fraîchement promue en Régional 3 ; de l’autre, un groupe solide qui a survolé son championnat de Départemental 3. Deux trajectoires identiques en championnat, un objectif commun : le rêve de doublé.
Pour Ewald Moigner Lavenac, entraîneur du FCUI qui rejoindra Montmorillon la saison prochaine, cette accession en R3 n’était pas un objectif affiché par le club, mais bien un défi partagé avec ses joueurs. Et ce pari a été relevé avec brio.
« À la trêve, nous sommes devenus l’équipe à battre. Il a fallu assumer ce statut. Malgré quelques contre-performances, le groupe a toujours répondu présent dans les matchs contre les concurrents directs », souligne-t-il.
L’invincibilité à domicile, la première place, et une attaque de feu portée par le trio Granger (36 buts), Baranger (17 buts), et Mahoukou (11 buts) toutes compétitions confondues, ont été les moteurs de cette réussite. Mais au-delà des statistiques, c’est la solidarité du groupe qui a marqué la saison.
En Coupes de France et Nouvelle-Aquitaine, le parcours a aussi été remarqué avec des éliminations honorables face à deux solides équipes de R2 (aux tirs aux buts contre Montmorillon et 0-1 face à Ruffec) et un succès face à Limoges, futur pensionnaire de R1. Une preuve, selon le coach, que ses protégés ont les armes pour évoluer plus haut.
« En Coupe Louis David, la maîtrise technique et la gestion des émotions ont été des facteurs prépondérants pour arriver en finale. Il faudra en faire preuve à nouveau et s’appuyer sur l’énergie de nos supporters pour pouvoir prétendre à quelque chose. »
Leur parcours :
6-3 vs Naintré (2) (D2)
1-1 (tab 5-3) vs Nouaillé (2) (D2)
2-5 à Jaunay-Marigny (D2)
De son côté, Morad Bahjat vit sa première saison sur le banc avec succès. Ancien joueur du club, il a repris du service par passion, et son retour à Buxerolles s’est rapidement transformé en réussite.
« Le foot me manquait. J’ai retrouvé un club que je connais par cœur, et un groupe qui a rapidement adhéré à mes idées », confie-t-il.
Avec une montée en D2 en poche, l’objectif principal est rempli. Et si la Coupe Louis David n’était pas une priorité, elle est aujourd’hui « la cerise sur le gâteau ». Un parcours facilité par un tirage favorable (6 des 7 matchs joués à domicile), et une efficacité redoutable aux tirs au but, un exercice que l’équipe travaille depuis le début de saison.
« Notre gardien Samy adore les penaltys. Il a un petit secret qu’il garde pour lui ! (rires) »
Face à Usson l’Isle, l’entraîneur est conscient du défi : deux divisions d’écart, une attaque redoutable en face, mais une confiance intacte. Trois renforts issus des équipes supérieures sont venus densifier le groupe : Angely, Ibrahim et Conté ont apporté de l’expérience et de la régularité sur chacune des lignes.
« Je ne sais pas si on a le niveau D1, mais on peut embêter pas mal d’équipes départementales. »
Leur parcours :
2-0 vs Chasseneuil St Georges (2) (D3)
4-0 vs Les Trois Moutiers (D4)
3-0 vs Ingrandes (D2)
1-1 (tab 3-5) à Montmorillon (2) (D2)
4-2 vs Fleuré (D1)
4-0 vs Poitiers CEP (D2)
1-1 (tab 5-4) vs Poitiers Stade (3) (D2)
Malgré l’écart théorique entre les deux équipes, la prudence est de mise. Le FCUI sait que les équipes réserves peuvent être imprévisibles dans leur composition, et aborde cette finale avec humilité. « En finale, il n’y a plus de question de division », rappelle Ewald Moigner Lavenac.
Morad Bahjat, de son côté, mise sur l’envie et l’élan collectif pour renverser les pronostics : « On mérite d’être là. On a montré qu’on pouvait titiller n’importe quelle équipe en District. »
Portée par l’élan que génère l’enthousiasme de la montée, cette finale de la Coupe Louis David s’annonce équilibrée et intense entre les deux formations. Un dernier combat pour deux formations qui n’ont plus rien à prouver — sauf peut-être qu’elles peuvent encore surprendre.
Arbitre central : Benoit LAVRARD
Arbitre assistant 1 : Sébastien GOSSELIN
Arbitre assistant 2 : Anthony CAILLAULT
Arbitre remplaçant : Alexandre AGNESE
Après un exercice éreintant psychologiquement pour les deux équipes, Beaumont St Cyr, tenant du titre, et Buxerolles, vainqueur il y a deux ans, se retrouvent en finale de la Coupe Tassin avec la suprématie régionale comme enjeu.
Du côté de Beaumont-Saint-Cyr, l’entraîneur Teddy Delineau dresse le bilan d’une saison en montagnes russes. Marquée par un remarquable parcours en Coupe de France jusqu’au 8ème tour — une première pour tous ses joueurs — cette épopée a laissé des traces.
Ce samedi à Loudun, la finale du Challenge des Réserves opposera deux formations ambitieuses : la réserve de Vouneuil-Béruges et l’équipe 3 du FC 3 Vallées 86, qui, en cas de succès, signerait un triplé historique – championnat, trophée des champions et coupe.
Deuxième de sa poule en D4 avec une seule défaite au compteur, Vouneuil-Béruges (2) réalise une très belle saison… mais sans montée au bout. Un goût d’inachevé pour l’entraîneur David Suzanne, qui regrette un départ raté :
« On fait deux nuls frustrants en ouverture de championnat. Contre Beaulieu (4-4), on rate deux penalties, et face à Cissé (1-1), un de plus. »
Malgré cette entame manquée, l’équipe a su redresser la barre, notamment en battant à deux reprises le champion Poitiers Portugais, une performance notable. Mais c’est en coupe que la bande à Suzanne s’est véritablement illustrée. Un succès probant contre Nouaillé (3-0), pensionnaire d’un niveau supérieur, a donné le ton d’un parcours qui s’est soldé par deux qualifications… aux tirs aux buts face à des adversaires coriaces, la Gibauderie et Jaunay-Marigny.
« On a enfin pu résoudre notre malédiction sur les tirs aux buts. Face à Jaunay-Marigny, nous étions vraiment revanchards car nous avions pris qu’un seul point sur nos deux rencontres en championnat. »
Pour la finale, l’adversaire est identifié : « Une très bonne équipe, très jeune mais avec des cadres solides comme Hendrix Hebreu. Il faudra réaliser un match plein. »
Leur parcours :
1-5 à Payroux-Charroux-Mauprévoir (2) (D5)
3-0 vs Nouaillé (3) (D3)
1-4 à St Maurice-Gençay (2) (D4)
1-1 (tab 5-3) vs Poitiers Gibauderie (2) (D4)
1-1 (tab 2-4) à Jaunay-Marigny (2) (D4)
En face, le FC 3 Vallées 86 (3) vit une saison de rêve. Champion de sa poule en D4 avec 14 victoires en 16 matchs, récent vainqueur du Trophée des Champions D4, l’équipe dirigée par le jeune entraîneur Hugo Blanchard (23 ans) s’avance en pleine confiance.
« C’est une saison exceptionnelle. Le coaching est devenu une passion, qui même mes deux intérêts pour le football et le management. Je vis pleinement cette aventure. »
Il explique cette réussite par une structuration rigoureuse du club, avec par exemple la présence de quatre éducateurs diplômés à chaque séance, et une transition fluide entre les jeunes du groupement de jeunes 3 Vallées 86 et le monde des seniors.
En coupe, le parcours a pourtant été tout sauf facile : trois D3 au menu dès les premiers tours, avec notamment une qualification arrachée à Montmorillon (0-1) et un match très engagé à Naintré en quart de finale.
« Ces matchs ont permis à nos jeunes de s’endurcir. La coupe a été une occasion de montrer de la personnalité. »
Hugo Blanchard, qui pourra compter sur l’expérience de Heindrix Hebreu, joueur de l’équipe fanion en Régional 3, ou encore Loic Broquereau et Florian Niquet, qui ont fait les beaux jours de Verrières en D1, reste prudent à l’heure d’évoquer son adversaire :
« On ne les connaît pas bien, mais on sait que c’est solide. On s’attend à une belle adversité. »
Leur parcours :
0-1 à Montmorillon (3) (D3)
4-1 vs Poitiers Cep (2) (D3)
3-1 vs Fleuré (2) (D3)
1-2 à Naintré (3) (D4)
3-0 vs Dissay (2) (D5)
Sur le papier, difficile de dégager un favori. Entre la rigueur collective de Vouneuil-Béruges, portée par des cadres expérimentés, et la fraîcheur et la dynamique euphorique du FC 3 Vallées, la finale s’annonce indécise.
Une chose est sûre : ce samedi à Loudun, la jeunesse et l’expérience auront rendez-vous avec un même objectif — le trophée.
Arbitre central : Pierrick ALCOBENDAS MONINO
Arbitre assistant 1 : Théo LEPROUST
Arbitre assistant 2 : Peter John ELLIS
Arbitre remplaçant : Clément PARILLAUD
Le District de la Vienne de Football recrute un conseiller(ère) territorial(e) en arbitrage (CTA) à partir du 1er septembre 2025. Les candidatures (lettre de motivation et CV) sont à adresser pour le lundi 30 juin 2025.
Le conseiller territorial en arbitrage (CTA) est placé sous l’autorité hiérarchique du Président de District et de la Directrice Administrative, en lien avec le Responsable du Pôle Arbitrage et en collaboration avec l’équipe régionale en arbitrage (ERA). Il est chargé de :
Plus d’informations dans la fiche de poste.
Outsider de cette finale de la Coupe du Poitou à 11, la Chapelle-Bâton, portée par leur fabuleux public, a triomphé face à Avenir 79 tout au bout du suspense (0-0, TAB 3-0).
Il n’a manqué que des buts. Dans l’intensité en tout cas, c’est une finale qui a tenu toutes ses promesses entre le FC Avenir 79 (D1) et l’US La Chapelle-Bâton (D2), future promue. Au terme d’une finale spectaculaire par le nombre d’occasions, ce sont finalement les Chapelloises qui ont eu le dernier mot.
Dès les premiers instants, les débats se sont révélés ouverts et engagés, avec des occasions franches de part et d’autre.
Ce sont les Chapelloises qui sonnent la charge les premières, à l’image de Jesberger qui allume la première mèche à la 11e minute. Avenir 79 réagit rapidement par Bely (16e), dans un duel qui devient vite un mano a mano tendu. Les tentatives s’enchaînent, mais les offensives répétées de part et d’autre ne font évoluer le score.
Côté Avenir 79, Marsault et Giron se montrent particulièrement percutantes. Leur vitesse et leur puissance posent des problèmes à la défense adverse, mais Ferru, toujours bien placée, et l’expérimentée Pluchon, solide dans les duels, font bloc. En face, La Chapelle-Bâton s’appuie sur un quatuor offensif aussi mobile que remuant : Moraud, Provost, Arrault et Gauthier multiplient les initiatives mais pêchent dans le dernier geste.
La seconde période bascule en faveur des joueuses de Michel Provost. Le club du Sud Vienne impose progressivement son rythme et pousse. Moraud, souvent insaisissable balle au pied, se procure deux énormes opportunités (55e, 69e), mais il manque toujours la finition. Le tournant semble arriver lorsqu’un pénalty est sifflé pour les Chapelloises. Jesberger s’élance, mais envoie sa frappe largement au-dessus des cages, manquant l’occasion rêvée de concrétiser leur domination.
300 personnes environ avaient fait le déplacement pour soutenir les rouges et blanches. Chapeau bas !
L’entrée en jeu de Bruneau apporte un souffle nouveau aux attaques chapelloises, mais à l’instar de ses coéquipières, elle manque de précision (75e, 88e). À l’opposé, Avenir 79 croit toucher au hold-up en fin de match sur une percée de Marsault, qui s’effondre dans la surface en se blessant (90e).
Éreintées, les deux formations terminent la rencontre sur les rotules, plusieurs joueuses étant victimes de crampes. Le sort du match doit finalement se décider aux tirs au but. Forts de trois qualifications acquises lors de leur parcours en Coupe du Poitou, les joueuses d’Avenir 79 semblaient mieux armées pour l’exercice. Mais contre toute attente, elles manquent leurs trois premières tentatives. La Chapelle-Bâton, implacable, ne tremble pas et l’emporte 3-0 (un seul échec).
Une victoire qui récompense la persévérance et la maîtrise collective des protégées de Rémi Bernardeau, qui peuvent désormais rêver d’un incroyable doublé en Coupe avec le trophée des championnes Ginette Baraudon qui se profile dès samedi face à Ligugé.
Le trio arbitral était composé de Léa Dumontet (Abzac), Aurélien Piveteau (Quinçay) et Lucas Porcheron (Nouaillé).
L’équipe d’Avenir 79 FC.
L’équipe de l’US La Chapelle-Bâton.
Lors de la finale de la Coupe du Poitou à 8, c’est le FC Boutonnais qui s’est imposé avec autorité face à l’US Sammarçolles (4-1).
Dans un match animé, le FC Boutonnais a logiquement pris le dessus sur l’US Sammarçolles (4-1) lors de cette finale de la Coupe du Poitou à 8. Une rencontre marquée par l’intensité et la justesse technique des Deux-Sèvriennes, mais aussi la vaillance d’une formation sammarçolloise qui n’a jamais abdiqué.
Johanna Wikkerink était dans tous les bons coups de son équipe, samedi, à Quinçay.
Le ton est donné dès les premières minutes. Wikkerink, déjà très en jambes, allume la première mèche pour Boutonnais dès la 3ème minute. Pourtant, c’est bien l’US Sammarçolles qui frappe le premier sur sa première occasion, grâce à Billard, opportuniste (4e, 0-1).
Touché mais pas coulé, le FC Boutonnais réagit rapidement. Wikkerink (10e), puis Augustin à deux reprises (13e et 16e) se montrent dangereuses, mais butent sur un Raveneau vigilante dans les buts adverses. À la 23e minute, Motard tente de relancer les siennes d’une lourde frappe, sans succès.
Le vent tourne enfin en faveur des locaux au cœur de la première période. En deux minutes, la n°7 Brenet fait parler son sens du but et inscrit un doublé express (24e et 25e), permettant à ses coéquipières de virer en tête (2-1). En fin de première période, le FC Boutonnais accentue la pression, avec une équipe bien organisée autour d’une Wikkerink omniprésente au milieu. Bruneau n’est pas loin d’égaliser pour Sammarçolles, mais sa tentative frôle la lucarne (35e). Le score reste inchangé à la pause.
Dès la reprise, le FC Boutonnais impose de nouveau son rythme. Brenet, encore elle, touche la barre transversale (45e), avant que Wikkerink ne convertisse un penalty avec sang-froid à l’heure de jeu (61e, 3-1). Ce dernier scelle définitivement le sort de la rencontre en s’offrant un doublé à la 66e (4-1), récompense d’un match plein.
La joie des deux-sèvriennes qui soulèvent la Coupe pour la première fois de leur histoire.
Le FC Boutonnais signe une victoire méritée, portée par une performance collective solide et des individualités en grande forme. L’US Sammarçolles, courageuse et accrocheuse, a vendu chèrement sa peau, mais a fini par céder face à une équipe plus complète et mieux en place.
Le trio arbitral était composé de Romane Rageau (La Chapelle-Bâton), Léa Dumontet (Abzac) et Kivyann Louedec (Cissé).
L’équipe du FC Boutonnais
L’équipe de l’US Sammarçolles
Laissées sur leur faim en championnat, le FC Avenir 79 souhaite finir sa saison sur une excellente note face à la Chapelle-Bâton, pensionnaire de D2 et invitée surprise de cette finale.
Christophe Del Campo, arrivé cette saison à la tête de l’équipe féminine d’Avenir 79, dresse un bilan mitigé de l’exercice écoulé. L’objectif affiché était de terminer sur le podium en D1, mais le club finit à la 5e place avec un bilan de 9 victoires, 3 nuls et 6 défaites. « Il y a donc quelques regrets sur cette saison », reconnaît l’entraîneur, qui explique que malgré un gros recrutement, le groupe a mis du temps à trouver ses repères : « La mayonnaise a eu du mal à prendre ».
En parallèle du championnat, l’équipe s’était fixée comme objectif de jouer les coupes à fond, afin d’enchaîner les matchs et de conserver le rythme : « C’était de la compétition pour préparer le championnat ». Un choix payant puisque le parcours en Coupe du Poitou a été remarquable, ponctué de trois qualifications aux tirs au but. Un domaine que le staff ne laisse pas au hasard : « Un penalty est un geste technique. Tout comme les coups de pied arrêtés en général, on le répète à l’entraînement. Notre gardienne adore l’exercice. Elle est très forte, elle a évolué à St Florent en R2. »
À l’approche de la finale, l’entraîneur reste prudent : il connaît les qualités de l’adversaire et ne veut pas tomber dans le piège de la suffisance. « Vu leur parcours, on ne partira pas la fleur au fusil. On a bien travaillé cette semaine pour préparer cette échéance. »
Historiquement implanté depuis 20 à 25 ans dans le football féminin, Avenir 79 prépare déjà l’avenir. Dès la saison prochaine, une entente avec la Venise Verte sera mise en place chez les seniors, avec pour ambition de rejoindre le niveau régional.
Arrivé quant à lui à la tête de l’équipe il y a deux ans, Michel Provost s’était donné pour mission de ramener La Chapelle-Bâton en Départemental 1. Objectif normalement atteint avec une solide 2ème place en championnat, portée par 14 victoires pour seulement 2 défaites, concédées face à une réserve de Montmorillon renforcée, future championne. « C’est une superbe saison, notamment à partir de janvier », se félicite le coach.
Mais c’est surtout en Coupe du Poitou que le club a marqué les esprits. En huitièmes, La Chapelle-Bâton a éliminé Bressuire (4-2), qui évoluera en Régional la saison prochaine, avant de s’imposer en demi-finale face à Échiré/Celles/Chauray (2-1), formation de D1. Un parcours exceptionnel pour un club qui revient de loin : « Le club a failli disparaître il y a quelques années, lorsque plusieurs joueuses ont cédé aux sirènes d’un club majeur du département », rappelle Michel Provost.
Reparti d’une page blanche, le club s’est reconstruit autour de figures clés, à commencer par Cécile Provost, son épouse, pilier du foot féminin local et responsable de l’école de football depuis plus de dix ans. Elle est, avec Céline Pluchon, la dernière rescapée de l’époque de l’honneur régional. Le duo est aujourd’hui soutenu par l’expérience de Pauline Ferru (ex-R1 à La Rochelle) au sein d’un effectif jeune, enthousiaste et prometteur.
Avant la finale face à Avenir 79, Michel Provost reste lucide : « On s’attend à un défi physique, elles évoluent à l’échelon supérieur, et leur n°9 est talentueuse et expérimentée. Elles sont favorites ». Mais l’ambition reste claire : ramener un trophée. Deux opportunités s’offrent au club : samedi en Coupe du Poitou ou le 14 juin lors du Trophée Ginette Baraudon face à Ligugé. Un trophée symbolique que l’équipe aimerait offrir à Rémi Bernardeau, figure historique du club depuis un demi-siècle, tant il considérait Ginette Baraudon, fervente actrice du football féminin dans notre département sur la même période.
Arbitre central : Léa DUMONTET
Arbitre assistant 1 : Aurélien PIVETEAU
Arbitre assistant 2 : Lucas PORCHERON
Délégué : Christian SAVIGNY