Paizay à la fête contre le Stade Poitevin

Publié le 10/10/2025

Ce samedi 11 octobre à 19h, Paizay-le-Sec, de retour sur le devant de la scène depuis deux saisons seulement, aura rendez-vous avec son histoire en recevant le Stade Poitevin FC (N2) au stade Gilbert Arnault. Un moment historique sur lequel s’est confié le coach Alberto Abreu.

Un an sans licence, mais surtout pas sans football. C’est en venant soutenir son fils Lucas, joueur de l’équipe de Paizay-le-Sec, que le coach – ancien gardien de but et technicien reconnu dans la région – après des passages remarqués à Verrières, Chauvigny, et surtout Montmorillon (2001 à 2016 puis 2018 à 2023) – a finalement replongé.

Le président, Aurélien Bonnet m’a dit un jour : Coach, puisque vous êtes là tous les dimanches, pourquoi ne pas passer de l’autre côté de la barrière ? Au départ, ce n’était pas prévu, mais comme ils n’avaient pas d’entraîneur attitré et que Lucas insistait, j’ai accepté de leur donner un coup de main, bénévolement. Ça fait un an et demi que j’y suis et je ne regrette pas. Au-delà de la Coupe de France, on vit une très belle aventure humaine et vraiment sympa.

Une très belle aventure qui a redébuté en 2023-2024 lorsqu’une « bande de copains » a relancé le club après plusieurs années de disette footballistique. Une montée en D4 et une finale de Coupe Jolliet-Rousseau dès l’année de relance du club, puis une seconde montée consécutive en D3 la saison dernière… tout sourit au club actuellement. Comme à Ingrandes, où cet incroyable parcours dans la « plus belle des Coupes » aura pu basculer d’un côté comme de l’autre.

On l’emporte à la dernière minute, sur un corner. L’arbitre nous a avoué que si le ballon sortait en touche, il sifflait la fin de la rencontre. On marque sur le corner. Comme quoi, le football, c’est que des détails. C’est finalement notre seule victoire jusqu’à aujourd’hui. On a joué ensuite qu’à domicile, où nous avons à chaque fois eu l’occasion de l’emporter, et très peu de le perdre, sincèrement. À chaque fois, les joueurs se sont mis au niveau de l’événement. Cela peut paraître présomptueux, mais les spectateurs nous disaient, tout comme certains techniciens, qu’ils n’avaient pas forcément vu un écart de niveau. En début de saison, on avait espéré dans nos rêves les plus optimistes arriver jusqu’au 4ème tour synonyme des maillots. Le tirage au sort est primordial. Si vous tombez contre un très gros d’entrée, ça s’arrête. C’est un rêve éveillé.

La séance des tirs aux buts aura ensuite souri trois fois aux protégés d’Alberto Abreu, tout d’abord face à Brion-St-Secondin (D2), puis face aux Portugais de Châtellerault (D1) et enfin Château-Larcher (R3), pourtant coutumier des très beaux parcours en Coupe de France. L’expérience de plusieurs éléments ayant connu les joutes régionales à Chauvigny (Joseph Salle), Montmorillon (Aurélien Bonnet, Lucas Abreu et Adam Awada) ou encore à St-Savin-St-Germain (Lucas Eraud et Antonin Brossard), ne seront pas désormais pas de trop pour essayer de combler les sept divisions d’écart qui les oppose au Stade Poitevin.

On a rajouté une séance d’entraînement pour préparer ce match. Grâce à Lucas, on a même obtenu des vidéos de notre adversaire, un luxe pour un club de D3 ! L’idée est de tenir le plus longtemps possible, les faire douter. En Coupe, tout peut arriver. Regardez Calais à l’époque, qui en finale de la Coupe de France, marque en premier, et qui avait éliminé des grosses équipes auparavant. On n’a pas la qualité de Calais, c’est certain. Nous, on va jouer notre chance. S’il y a 1% de chance, on la saisira.


Par Maxence GUIN

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