Dernière ligne droite pour s’inscrire à la formation initiale d’arbitre à Poitiers !

La seconde formation initiale d’arbitre (FIA) à Poitiers aura lieu du 07 au 09 janvier prochain. Il est encore l’heure d’inscrire des candidats !

Il ne reste que quatre places !

Pour s’inscrire, rendez-vous sur le site de la Ligue de Football Nouvelle-Aquitaine : FORMATIONS D’ARBITRES

À la suite de cette formation, les candidats seront convoqués à un examen final théorique le samedi 15 janvier (matin). La formation à la Feuille de Match Informatisée (FMI) suivra l’examen. Le 22 janvier, la formation administrative sera réalisée (consignes administratives, rapport disciplinaire, exclusion temporaire).

Nouvelles mesures sanitaires pour le sport

Suite à l’évolution de la situation sanitaire, le Gouvernement a annoncé des mesures renforcées de restrictions qui entreront en vigueur à partir du lundi 3 janvier 2022 et ce jusqu’au 24 janvier 2022. Un décret n° 2021-1957 du 31 décembre 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire est également paru.

Ces mesures permettent de préserver l’activité des pratiquants comme celle des salles, clubs et gestionnaires d’équipements.

Outre la présentation du Pass sanitaire, puis à partir du 15 janvier 2022 du Pass vaccinal sous réserve de l’adoption par le Parlement, le port du masque redevient obligatoire et il est formellement interdit de le retirer même momentanément dans les équipements sportifs couverts et de plein air (ERP X et PA), excepté au moment de la pratique sportive et de son encadrement effectif.

Les conditions d’accueil dans les enceintes sportives évoluent également avec une limitation à 2.000 personnes pour les événements organisés en intérieur et à 5 000 personnes en extérieur

Enfin, la consommation de boissons et d’aliments sera interdite dans les espaces sportifs, ce qui implique donc la fermeture des buvettes.

Retrouvez l’ensemble des mesures dans les tableaux ci joints :

 


Décret n° 2021-1957 du 31 décembre 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire.

Dans le tableau des mesures sanitaires pour le sport à partir du 03 janvier, il n’est pas mentionné, dans la rubrique « spectateurs », le caractère obligatoire de l’accueil des spectateurs assis dans les établissements de plein air de type PA.

Or, nous pouvons lire dans le décret mentionné ci-dessus :

« Art. 42.-Jusqu’au 23 janvier 2022 inclus, les établissements sportifs couverts, relevant du type X défini par le règlement pris en application de l’article R. 143-12 du code de la construction et de l’habitation, et les établissements de plein air, relevant du type PA défini par ce même règlement, ne peuvent accueillir du public que dans les conditions suivantes :
« 1° Les espaces permettant les regroupements sont aménagés dans des conditions permettant de garantir le respect de l’article 1er ;
« 2° Les spectateurs accueillis ont une place assise ; »

Nous avons sollicité le Hotline Pandémie FFF sur le questionnement suivant : 

  • l’autorisation ou non, pour les établissements de plein air de type PA sans tribunes, d’installer des bancs et chaises ? (tout en respectant la distanciation physique).

Nous ne manquerons pas de revenir vers vous dès que nous aurons plus de précisions à transmettre.


MAJ 07-01-22 : Nouveau protocole de reprise des compétitions régionales et départementales à compter du 3 janvier 2022

En complément du communiqué adressé ci-dessous, vous trouverez ci-joint le nouveau protocole de reprise des compétitions régionales et départementales applicable dès le 3 janvier 2022, étant entendu qu’aucune suspension des compétitions n’est envisagée par la FFF jusqu’à nouvel ordre.

Sur la base de la décision du Comité Exécutif de la FFF datant du 20 août dernier, ce nouveau protocole résulte donc de l’application du Décret n° 2021-1957 du 31 décembre 2021.

Veuillez notamment prendre note de la précision suivante concernant l’accueil du public, dont la mise en application dans les stades non équipés de tribunes était en suspens :

« Les spectateurs doivent être assis en tribune, et le cas échéant peuvent être debout autour de la main courante, dans le respect des distanciations physiques à raison de 1m (possibilité pour les Préfets d’interdire la présence de spectateurs debout) »

Chauvigny sort par la grande porte

L’US Chauvigny peut sortir par la grande porte. C’est face à un Olympique de Marseille très professionnel et sérieux que l’aventure en Coupe de France s’arrête en 1/16èmes de finale ! Félicitations à l’ensemble des composantes de l’USC, de son président Yann Gabillon à Stéphane Malloyer, son staff et les joueurs de l’équipe fanion, en citant bien entendu l’ensemble des dirigeants et bénévoles qui ont œuvré pour la bonne tenue de cet événement historique. Le fabuleux parcours sang et or aura mobilisé toute la Vienne du football.

La fête fut totale. Le virage Sud a pu célébré ses héros après ce parcours incroyable dans la plus belle des Coupes. ©Tomek Sport Photos

Le début de rencontre voit le 2ème de Ligue 1 ne pas laisser de répit aux protégés de Stéphane Malloyer. Dès la 2ème minute de jeu, il faut un joli réflexe de Julien Caillaud sur une reprise à bout portant de Milik, le polonais voyant le ballon lui retomber dans les pieds suite à une tête de Saliba. Les chauvinois subissent le pressing imposé par les olympiens, mais parviennent tout de même à se créer deux ou trois situations intéressantes. On pense notamment à la tentative hors cadre de Benoit Chevrier à l’entrée de la surface (8e) ou le tir contré par Kamara d’Arsène Nsiete qui avait réussi à se retourner sur la ligne des seize mètres. Les hommes de Jorge Sampaoli, eux, se créent des opportunités plus dangereuses. Sur une diagonale de Payet, le turc Under tente sa chance du gauche dans un angle excentré mais Julien Caillaud dévie du bout des gants en corner.

600 supporters olympiens avaient fait le déplacement. ©Tomek Sport Photos

Lancé face au portier chauvinois, Milik dribble ce dernier par deux fois pour s’ouvrir l’angle du but mais son tir est contré in extremis par une jambe sang et or (0-1, 15e). Les coups de pieds arrêtés s’accumulent en faveur des marseillais. Et si Julien Caillaud est de nouveau décisif devant Gerson (26e), il ne pourra rien sur l’ouverture du score de Milik reprenant victorieusement et acrobatiquement un centre venu de la gauche de Luan Peres.

Naissim Ayadi, supporter de l’OM depuis qu’il a six ans, a eu fort à faire hier soir. Le trio Payet-Guendouzi-Gerson a mis du rythme pendant 90 minutes et n’ont jamais relâché leur étreinte. ©Tomek Sport Photos

L’OM continue d’étouffer son adversaire qui ne parvient plus à passer la ligne médiane avec le ballon depuis plusieurs minutes. Saliba trouve Gerson en profondeur dans la surface de réparation, le Brésilien lève la tête et centre en retrait pour Ünder qui ajuste Caillaud (0-2, 40e). Les affaires se compliquent sérieusement ! Plein de maîtrise, l’OM rejoint donc fort logiquement les vestiaires avec deux buts d’avance. Le rapport de force ne changera pas lors du second acte. L’entrejeu olympien rayonne, les transmissions sont aussi précises que rapides. Payet trouve Gerson à la limite du hors-jeu à l’entrée de la surface de réparation. Le Brésilien remet en retrait sur Harit qui frappe. Son tir est légèrement touché par Caillaud mais termine dans le petit filet (0-3, 80e). On en restera là. L’USC n’a pas à rougir de sa prestation face à une équipe de l’OM qui a respecté jusqu’au bout son adversaire du soir.

L’OM a respecté son adversaire jusqu’au bout. La haie d’honneur fut bien méritée pour les sang et or. ©Tomek Sport Photos

Stéphane Malloyer fut copieusement salué et applaudi par les Ultras Chauvinois, massés dans la tribune Sud. ©Tomek Sport Photos


LES RÉACTIONS APRÈS-MATCH

Stéphane Malloyer, entraîneur de Chauvigny : « J’ai avant tout un sentiment de fierté… Par rapport à tout ce que mes joueurs ont fait, par rapport à tout ce que les bénévoles et les dirigeants du club ont réalisé pour qu’on arrive là… Même s’il y a ce 3-0 au bout, j’ai vraiment une grosse fierté! On s’attendait à un match difficile, on l’a eu. On aurait pu avoir des situations sur lesquelles on aurait pu leur poser des problèmes en début de rencontre, mais on ne les a pas bien gérées. Il faut dire que cela allait vite… Je me répète: je suis fier de tout notre parcours depuis ce match face à l’Ouest Tourangeau. » (La Nouvelle République)

Jorge Sampaoli, entraîneur de Marseille : « Nous avons joué avec beaucoup de sérénité, de sérieux en respectant notre adversaire, comme il nous a respectés. C’était une belle fête, dans une grosse ambiance. La Coupe de France est un objectif pour le club, qui a connu des désillusions par le passé. » (France Bleu Poitou)

Naissim Ayadi, milieu de terrain de Chauvigny : « On a essayé de tout donner… Mais c’était déjà un rêve d’être ici. J’espère que tout le monde a pu croquer dedans. C’est l’équipe la plus forte qui a gagné. Moi, j’ai adoré… Je supporte cette équipe de Marseille depuis que j’ai six ans. Aller jusqu’en 16 finale de la Coupe, c’est une grosse fête! » (La Nouvelle République)

Antoine Lerbet, milieu de terrain de Chauvigny : « Très déçu du résultat, de ne pas avoir trop existé, d’avoir beaucoup subi les actions de Marseille. Mais ça reste une bonne expérience. On ne va retenir que du positif. Autour de moi, il y avait Payet, Guendouzi, Gerson, ça jouait en une touche de balle, j’étais impressionné. » (France Bleu Poitou)

Fatih Turk, défenseur de Chauvigny : « C’est une grande émotion qu’on a pu vivre ensemble, chez moi en plus, avec ma famille. On est quand même content de notre parcours. On sort la tête haute, sans regrets. C’est un accomplissement d’avoir joué contre des grands noms, un honneur. J’espère qu’on revivra ce genre de parcours. Ça reste le plus beau match de notre vie. » (France Bleu Poitou)

Benoit Chevrier, milieu de terrain de Chauvigny : « On a essayé de respecter au mieux les consignes du coach. C’est frustrant de revenir à 2-0 à la mi-temps sur des erreurs de placement. Après, on a tout donné, on a fait de notre mieux, on a fait ce qu’on pouvait. Chaque joueur est rincé, c’est ce que le coach nous avait demandé. » (France Bleu Poitou)

Julien Caillaud, gardien de Chauvigny : « Chaque minute de passée, c’était une minute de gagnée. L’objectif personnel était d’être à 0-0 à la mi-temps. C’était l’Everest, on avait réussi à gravir les Alpes sur les tours précédents. Mais là, c’était la classe au-dessus. Le score est logique mais, au final, c’était la fête pour Chauvigny, même si nous étions délocalisé. Tout le monde repart content. » (France Bleu Poitou)

Usson l’Isle – Ozon, dos à dos jusqu’au bout ?

Alors que la phase aller s’est terminée le week-end dernier par le choc entre Usson et Ozon qui a souri aux premiers, la seconde partie de saison, qui s’annonce aussi chargée que passionnante, annonce une belle bataille en haut de tableau. Le point avec les entraîneurs Nicolas Auzenet et Max-Hans Mahomed Isop.

Usson l’Isle, champion d’automne (10V, 2N, 1D)

Pour leur première « vraie » saison au sein de l’élite départementale, Benjamin Fléchier et ses partenaires détonnent. Qui aurait cru, si l’on remonte huit ans en arrière lorsque le club d’Usson-du-Poitou évoluait en D5, voir le club du Sud Vienne tout en haut de la D1 à la trêve hivernale ? Si le club ussonnais a fusionné depuis avec son voisin de l’Isle Jourdain, en 2017, la bande de copains, elle, reste la même. Les Baranger, B. Fléchier, Souchaud, Olivet, Maillocheau, Morillon, Martin et Granger sont au club depuis le début d’une remarquable ascension qui aura vu le club gravir quatre échelons en huit ans. Soit une montée tous les deux ans en moyenne. « 70% du groupe est présent depuis 8 ans. Il arrive aujourd’hui à maturité avec des joueurs qui ont 25/26 ans. Cette saison, l’objectif principal du club est de maintenir l’équipe fanion en D1. Le second est de réduire l’écart avec la réserve qui est aujourd’hui trop important, afin de me permettre de piocher des joueurs de la 2. » espère Nicolas Auzenet, qui vit sa première expérience sur le banc en tant qu’entraîneur principal. Depuis le 26 septembre et la défaite inaugurale à Château-Larcher, ses protégés sont sur une série remarquable de 10 victoires et 2 matchs nuls.

Un pari tactique gagnant

« Le mauvais départ à Château-Larcher a été un mal pour un bien. Depuis, j’ai changé beaucoup de choses. » Notamment en redistribuant des cartes. « J’ai débuté la saison avec quatre attaquants en concurrence. Je me suis aperçu en changeant de système que sur les quatre joueurs, deux, en l’occurrence Baranger et Paquereau, deux purs attaquants, pouvaient descendre et être performants au poste d’arrière latéral. » Un choix payant et qui explique aujourd’hui la force de frappe offensive très impressionnante du club du Sud Vienne. À laquelle on identifie facilement le meilleur buteur du championnat, Mathieu Granger. « Il exploite toutes les qualités qu’il a depuis plusieurs années maintenant. C’est un gros bosseur, un garçon formidable qui ne se prend pas la tête. C’est un joueur de groupe, pas du tout égoïste. Il est logiquement surveillé de près, ce qui donne plus de liberté à ses coéquipiers devant ». Que sont Quentin Fléchier « qui ne demande qu’à progresser, qui manque de confiance en ce moment mais qui a réalisé un très bon début de saison » – et Julien Arlaud, l’une des deux recrues estivales, fort d’une expérience régionale à Saint Savin et Montmorillon. « Je pense qu’il sera bien physiquement sur la seconde partie de saison. Si c’est le cas, il pourrait ainsi être le second meilleur buteur de l’équipe. » Le titre honorifique de champion d’automne pourrait-il faire naître d’autres ambitions ? À la question, Nicolas Auzenet reste ferme. « Moi, non. Le format avec la poule à 14 équipes ne laisse pas de répit. On s’aperçoit que les blessures musculaires, après 2 ans d’arrêt, tombent à gogo. Nous sommes parfois plus sur de la gestion d’effectif que sur de la mise en place tactique. On ne se prend pas trop la tête. Cette première place fait rêver, donc bien entendu nous essaierons de la conserver. Les joueurs y pensent, mais pas moi. En avril, on en saura certainement plus. ». En attendant, Usson l’Isle a de nouveau montré les gros bras face à Ozon, dans le choc de haut de tableau le week-end dernier. Une victoire acquise en toute fin de match suite à un nouveau but … de Mathieu Granger (sur penalty). « C’était un gros test pour nous, mais loin était l’idée de penser qu’il s’agissait d’un tournant. Ozon a imposé un gros rythme en début de match, nous étions dans le flou. Puis nous nous sommes procuré 2 ou 3 occasions franches. En seconde mi-temps, c’était équilibré. On marque logiquement sur un penalty indiscutable dans les arrêts de jeu. ». Usson l’Isle n’a sûrement pas fini de surprendre !

Ozon, meilleur dans la peau du poursuivant ? (9V, 1N, 2D)

Lors du tour des clubs de D1 effectué avant le début de la saison 2020/2021, tous les entraîneurs étaient unanimes : Ozon était déclaré grandissime favori pour la montée à l’étage supérieure. Le début de saison n’avait pourtant pas été simple avec un bilan équilibré (2V, 2N, 1D) qui les avaient déjà relégués à sept points des Trois-Cités, le premier, à l’heure de l’arrêt définitif des championnats début novembre. Si quelques joueurs ayant un niveau régional ont décidé d’aller voir ailleurs (Lassilaa au SOC en N3/R3, Meddahi, Kanouté et Girodet à Naintré, en R2), deux éléments de l’échelon supérieur sont arrivés, avec Rezac et Guirassy, en provenance de St Benoît (R3). Ce qui a donné un groupe finalement plus homogène, « basé davantage sur le collectif que sur les individualités. » Le discours de l’ancien macaron, lui, va de pair en étant plus prudent et mesuré. « C’était sûrement une erreur d’annoncer assez ouvertement notre objectif de monter en R3. Cette saison, nous sommes beaucoup plus prudents, même si bien entendu, nous sommes toujours aussi compétiteurs. Mais le manque de visibilité, le départ de quelques joueurs, l’après Covid nous a conduit à ne pas se fixer d’objectifs en début de saison. Annoncer la montée dans un championnat aussi homogène que la D1, c’est présomptueux. Il est plus facile de se maintenir en R3 que d’y monter. » concède Max-Hans Mahomed Isop, l’entraîneur de l’équipe fanion. Qui dresse un bilan positif de cette première partie de saison. « Nous sommes deuxièmes avec un match en retard à disputer. Si nous le gagnons, on revient à un petit point d’Usson, et on fait un break significatif sur le troisième. J’ai dû faire face à plusieurs blessures, notamment mes joueurs cadres et ce, dès le début de saison. Je pense notamment à mon capitaine, Charef Bouras. »

Un mois de Janvier décisif ?

En attendant les retours de blessures longue durée, les partenaires d’Omar Meddahi s’apprêtent à connaître un virage important. En Janvier, le club de quartier ira aux Trois-Cités, à Oyré puis recevra Beaumont. « C’est clairement une période décisive. Il va falloir bien la négocier. Les Trois-Cités ne sont pas à leur place. Oyré-Dangé aura à cœur de faire un gros match contre nous suite à notre victoire à l’aller (3-0). C’est un derby, on se connaît très bien. Puis viendra Beaumont qui ne fait pas de bruit mais qui est 3ème du classement. » Pour prendre des points, l’entraîneur pourra compter sur Youcef Chott, second meilleur buteur du championnat (14 buts), qui franchit un cap cette saison. « Cette année, je le sentais plutôt bien. Il marche à la confiance, comme beaucoup d’attaquants. Le jeu plus direct que l’on pratique cette saison lui convient bien. Il doit encore progresser pour être plus complet. C’est un joueur qui ne fait pas que marquer, il défend beaucoup aussi. ». Si le long déplacement à Usson laisse des regrets aux châtelleraudais, la seconde partie de saison les verront jouer huit fois sur leurs terres sur les douze derniers matchs, dont les quatre derniers. Ce qui donne forcément des perspectives. « Nous aurons moins de combats à l’extérieur. On espère être dans le coup en mars. Avec les retours de blessures et le calendrier, on serait alors dur à aller chercher. ». En attendant les retours de blessures, Max-Hans peut compter sur de jeunes éléments. Cinq joueurs, de U18 à U20, ont intégré depuis la saison dernière le groupe fanion. Et ont en profité pour emmagasiner du temps de jeu. Ils ne seront pas de trop pour relever les défis d’une seconde partie de saison très chargée !

Zoom sur les formations P.S.C.1

Le District de la Vienne de Football propose cette saison à tous ses licenciés de se former à l’apprentissage de la prévention et des secours civiques à travers la formation P.S.C.1.

Quel(s) objectif(s) ?

Cette démarche est une première approche aux gestes qui sauvent et permettraient à nos licenciés d’avoir les bons réflexes dans le cas d’un événement imprévu.

Par exemple : Dans le cadre de l’encadrement des activités (entraînements, matchs, réunions) ou toute autre entrant dans le cadre privé afin de protéger la victime, alerter les secours et effectuer immédiatement les gestes élémentaires de premiers secours.

Cette formation a donc un double objectif :

  • former aux premiers secours afin de permettre à chacun-e d’agir avec précision à des situations aussi diverses que malaise, traumatisme, perte de connaissance, arrêt cardiaque…
  • sensibiliser aux gestes qui sauvent pour que chacun-e d’entre nous soit un acteur à part entière de la sécurité.

La formation, qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit de la formation P.S.C.1, qui veut dire Prévention et secours civique de niveau 1.

L’objectif principal est faire acquérir à toute personne les compétences nécessaires à l’exécution d’une action citoyenne d’assistance à personne en réalisant les gestes de premiers secours, conformément aux dispositions en vigueur.

Plusieurs modules seront évoquées : alerte, protection, arrêt cardiaque, brûlures, hémorragies externes, malaise/perte de connaissance, plaies, traumatisme, obstruction aiguë des voies aériennes par un corps étranger.

Retrouvez en pièce jointe à cet article une présentation complète de la formation dispensée par la Croix Rouge.

Le saviez-vous ?

L’arrêt cardiaque peut toucher n’importe qui, n’importe où, à n’importe quel moment.

Chaque minute gagnée = 10% de chances de survie en plus.

3 gestes simples pour sauver une vie : Prévenir les secours, Masser, Défibriller.

La vigilance s’impose concernant les commotions cérébrales qui sont sous-estimées.

Le saviez-vous ? Dans 90% des cas, les accidents arrivent dans un environnement familier.


Quelques chiffres

Mort subite = 10% des décès en France

1ère cause de décès avant 50 ans

40 000 à 60 000 décès par an en France dus à l’arrêt cardiaque

Taux de survie < 3%

Une mise en œuvre inscrite dans le plan d’actions du District

Porter secours est un devoir qui nous concerne tous. Mais son accomplissement nécessite des connaissances afin d’adopter les bons gestes et avoir le comportement adapté à la situation d’urgence. 

C’est la raison pour laquelle, pour que demain nous soyons le plus grand nombre à être des « citoyens sauveteurs », le District de la Vienne propose la mise en place d’une formation aux premiers secours PSC1, anciennement AFPS. 

Sa mise en œuvre est inscrite dans la stratégie du District et donc au plan d’action que nous avons défini ensemble. […] L’enjeu est important. Notre participation est essentielle car elle démontre notre capacité à nous mobiliser pour développer le sens des responsabilités individuelles et collectives. […] 

C’est pourquoi, je sais pouvoir compter sur votre motivation tant cette action répond à un besoin que vous avez été nombreux dans les clubs à exprimer. Stéphane Basq, dans le courrier envoyé aux clubs le 15 octobre (extraits)

Inscriptions

La première session a eu lieu le samedi 27 novembre 2021 dans les locaux du District.

Vous trouverez en pièces jointes à cet article les dossiers d’inscriptions à compléter et à renvoyer pour les personnes intéressées à l’adresse mail suivante : district@foot86.fff.fr

Des nouvelles sessions ont été programmées :

  • le samedi 26 février à Montmorillon
  • le samedi 26 février – secteur Loudunais
  • le samedi 26 mars à Chauvigny
  • le samedi 26 mars à Quinçay
  • le samedi 30 avril à Châtellerault
  • le samedi 30 avril à Poitiers
  • le samedi 30 avril – secteur Vallée du Clain

Le nombre de places est limité à 10 personnes par session. Le prix pour la journée complète à la charge du club est de 30 euros (20 € pour la formation et 10 € pour le
repas).

N’hésitez pas à contacter Coralie ou Adeline pour plus d’informations.

Coupe de France : que d’émotions !

Quelle journée ! La « Coupe de tous les possibles » aurait pu être renommé la « Coupe de toutes les émotions » hier, dans le cadre des 1/32èmes de finale où le Stade Poitevin s’est incliné sur la plus courte des marges face au RC Lens (0-1) avant que le nouvel exploit de l’US Chauvigny ne renverse le C’Chartres de Jean-Pïerre Papin.

STADE POITEVIN – LENS : UNE SORTIE AVEC LES HONNEURS

Le Stade Poitevin n’a pas à rougir de son élimination en 1/32èmes de finale de la Coupe de France. Les coéquipiers de Cédric Jean-Etienne ont tenu la dragée haute au RC Lens, 6ème de Ligue 1. Très solides et en place tactiquement, efficaces dans leur organisation et le repli défensif, les Dragons regardaient les sang et or dans les yeux lors du premier acte. Si Danso trouvait le montant de Paul Cattier à la 6ème minute de jeu, Jordan Cuvier montrait à ses coéquipiers deux minutes plus tard qu’ils pouvaient également se montrer dangereux. Mais le ballon, dévié en dernier par le défenseur lensois Wooh, finissait également sur le poteau.

La plus grosse occasion poitevine est intervenu à la 8ème minute de jeu. Mais la réussite fuira les Dragons puisque le ballon viendra mourir sur le poteau. ©Alain Biais

Puis les choses se sont largement compliquées en quelques instants. À la 37ème minute, Ganago était le plus prompt pour ouvrir le score au cœur de la surface locale.

On joue la 37ème minute. L’attaquant lensois se montre le plus opportuniste pour glisser le ballon bloqué sous le défenseur poitevin Yanis Si Mohammed après un arrêt de Paul Cattier, excellent hier. ©Alain Biais

Dans la foulée, César Neto était expulsé pour la première fois de sa carrière au pire des moments. Une expulsion pour un pied haut sur Corentin Jean largement contestée par les supporteurs stadistes (38e).

Quelques secondes après l’ouverture du score, l’un des principaux tournants de la rencontre intervient avec l’exclusion de César Neto pour jeu dangereux (pied haut) sur Corentin Jean, l’attaquant de poche sang et or. ©Alain Biais

En seconde période, il n’y avait pas de surprises à voir le RC Lens avoir la mainmise sur les débats. Il fallait un Paul Cattier irréprochable devant Sotoca à plusieurs reprises pour ne pas voir le score prendre plus d’ampleur au tableau d’affichage. Quel match du portier de 35 ans ! À la pause, Xavier Dudoit avait prévenu ses protégés qu’ils se créeraient une ou deux situations. Ce fut le cas à la 82ème minute mais la banderille de Baude était détourné de justesse par Farinez, le dernier rempart nordiste.

Les Dragons peuvent être fiers de leur parcours. Ils ont opposés une très belle résistance au 6ème de Ligue 1. ©Alain Biais

LE CHIFFRE : 4876

Guichets fermés. Le Stade Poitevin n’a pas eu de mal à vendre tous les billets de la tribune couverte. Près de 5000 personnes étaient présentes pour assister à cette rencontre de gala. ©Alain Biais

CHAUVIGNY – C’CHARTRES : LE RÊVE SE POURSUIT…

Historique ! L’US Chauvigny s’est qualifié pour la première fois se son histoire pour les 1/16èmes de finale de la Coupe de France à la faveur d’une qualification méritée face aux chartrains de Jean-Pierre Papin, salué par un public connaisseur avant le coup d’envoi de la rencontre. Après un round d’observation durant le premier quart d’heure de jeu, les hommes de Stéphane Malloyer faisaient plus que jeu égal face au pensionnaire de National 2. Décomplexés, ils se montraient les plus dangereux par l’intermédiaire d’une frappe lointaine de Dylan Biaka (13e), par ailleurs auteur de deux passes décisives hier, et par Alpha Sylla, dont le centre complètement dévissé aurait pu donner l’avantage aux siens sans un Crépel vigilant (35e).

Dylan Biaka fut le détonateur. Même s’il aurait aimé marquer, il fut l’auteur des deux passes décisives de la soirée. Quel match ! ©Tomek Sport Photos

Les chauvinois étaient récompensés juste avant le retour aux vestiaires. Biaka trouvait Ayadi dans l’axe qui reprenait victorieusement en trouvant la lucarne du portier eurélien (1-0, 44e). Puis, quelques minutes après l’entame de la seconde période, Nsiete était décalé au cœur de la surface visiteuse et faisait preuve de sang froid pour éliminer un défenseur adverse et glisser le ballon entre les jambes de Crépel (2-0, 49e).

Arsene Nsiete fut le second buteur de la soirée. Il n’a pas tremblé, lorsque, idéalement décalé par Biaka, il s’est retrouvé face à Crépel qu’il a parfaitement ajusté. ©Tomek Sport Photos

Le rapport de forces s’inversait dans le dernier quart d’heure de la rencontre. Hemia permettait aux siens d’y croire encore (2-1, 77e). Les dernières minutes étaient longues pour les sang et or. Mais l’entrant Benoit Chevrier était inspiré pour sauver un ballon sur sa ligne (87e). Les coups de pieds arrêtés se succédaient en faveur des chartrains mais l’USC tenait bon jusqu’au bout.

Ismael Cissé est l’un des symboles de la victoire chauvinoise. Malgré une blessure à la cuisse droite, il a compensé par son mental et a livré un nouveau gros match avec Canarie Unjanqui dans l’axe de la défense. ©Tomek Sport Photos

Le coup de sifflet était synonyme de délivrance pour les joueurs qui pouvaient communier avec leur 12ème homme de feu, au moins aussi nombreux que face au Havre.

Beaucoup de respect entre Jean-Pierre Papin et Stéphane Malloyer. Le premier cité a été salué par la Montée Rouge. ©Tomek Sport Photos

Les héros de cette folle soirée. l’USC retrouvera l’Olympique de Marseille, 2ème de L1, au prochain tour. ©Tomek Sport Photos

LA DÉCLA’ DE STÉPHANE MALLOYER

Je leur avais demandé d’être magnifiques. Par rapport à la victoire, ils l’ont été. Je les avais prévenu que la journée pouvait être magnifique par rapport à deux critères : la qualification et le tirage au sort ensuite. Le Père Noël est tombé avant l’heure. C’était un souhait de notre part de tirer un gros morceau. On ne pouvait pas hériter de mieux. Surtout me concernant puisque mes enfants sont supporteurs de l’Olympique de Marseille. Nous touchons le graal. C’est un conte de fées. C’est magnifique pour la ville, le club, les bénévoles, tout le monde. Mes joueurs n’ont jamais vécu cela, moi non plus en tant qu’entraîneur. Je suis fier de mes gamins. Il n’y a que le football qui peut rendre de telles émotions. Le plan de jeu ? Nous avons beaucoup bossé sur Chartres. Henri Béga a effectué un gros boulot pour obtenir des informations. Henri Béga, il ne faut pas l’oublier ce nom-là ! C’est un homme de l’ombre. Nous avons toujours été en communication toute la semaine. Les garçons ont ensuite adhéré au discours. On essaiera de rivaliser du mieux possible face à l’OM et de donner une belle image du club. Les bénévoles vont avoir encore beaucoup de travail pour préparer cette rencontre. Il faut saluer le travail qu’ils effectuent au quotidien. Maintenant, je vais laisser les joueurs se reposer. Je pense à Ismaël Cissé qui a serré les dents tout le match suite à une contracture face à Châtellerault.

Stéphane Malloyer peut savourer. Il a joué un bien mauvais tour à son ancienne équipe, qu’il a coaché de 2009 à 2015.

ET MAINTENANT, L’OM !

Les coéquipiers d’Arsène Nsiete accueilleront l’Olympique de Marseille le 2 ou le 3 janvier 2022. Le lieu de la rencontre reste à déterminer. Cela ne sera pas à la Montée Rouge, qui n’est pas homologué pour ce stade de la compétition.

Caillaud – Cattier, le plaisir avant tout !

Deux très belles fêtes du football s’annoncent dans notre département ce week-end avec la Coupe de France au programme. Dimanche, c’est tout d’abord le Stade Poitevin qui croisera le fer avec le RC Lens, club historique de Ligue 1 devant près de 5000 personnes. À 18h20, l’US Chauvigny recevra à la Montée Rouge Chartres, formation dirigée par Jean-Pierre Papin. Entretien avec les deux gardiens avant ces 1/32èmes de finale de la Coupe de France.

Avant d’évoquer vos rencontres respectives des 1/32èmes de finale, pouvez-vous revenir sur votre parcours, qui a commencé à Montmorillon pour Poitiers et à Limoges pour Chauvigny ?

Julien Caillaud, gardien de l’US Chauvigny : « Nous nous sommes montrés très sérieux sur nos premières rencontres, que l’on a toutes considérées comme des « traquenards ». Nous nous sommes déplacés cinq fois avant Le Havre ! La victoire à Ouest Tourangeau, équipe de haut de tableau dans sa poule de N3, fut une grosse performance, c’est ici où, en mettant un gros coup d’accélérateur, nous sommes rentrés en mode compétition. Paradoxalement, nous y avons réalisé un très gros match, chose que l’on a pour le moment pas réussi à faire en championnat à l’extérieur. »

Paul Cattier, gardien du Stade Poitevin : « Nous avons eu beaucoup de déplacements, quatre sur nos cinq premiers tours. Il s’agissait tous de matchs pièges que nous avons bien abordés, sur des terrains difficiles comme à Aubusson ou Langon. La rencontre face à Châtellerault, dans un derby et contre une très belle équipe, nous a permis de faire preuve de beaucoup de caractère et de mental. »

Et puis il y a eu ces performances face à des équipes hiérarchiquement supérieur, face au Havre et Orléans

J.C : « Nous avons livré un très gros match. Un vrai match de Coupe. L’état du terrain a desservi au Havre. Le public a joué un rôle de 12ème homme, il nous a poussé à faire les efforts que nous n’arrivions plus à faire. Nous nous sommes battus avec nos armes, avec beaucoup de cœur. Nous ne faisions qu’un. S’il y avait une défaillance de quelqu’un, il y avait la seconde lame derrière. »

P.C : « Nous avons fait preuve de caractère, de maturité. Nous avons réussi à faire jeu égal avec cette équipe d’Orléans, en mettant beaucoup d’engagement. C’est ce match qui nous a permis de mettre un bon coup de projecteur sur Poitiers. »

Un objectif avait-il été fixé en début de saison pour cette la « Coupe de tous les possibles » ?

J.C : « Honnêtement, nous avons pris la Coupe de France avec beaucoup de légèreté et de décontraction, mais il n’y a rien de péjoratif dans ces termes. Nous nous étions fixé aucun objectif particulier. La Coupe de France, c’est la Coupe plaisir pour nous. Mais nous nous sommes pris à notre propre jeu. Plus les tours passent, plus la médiatisation est présente et nous nous prenons au jeu. C’est le rêve de tout joueur amateur de rencontrer une équipe professionnelle, et aujourd’hui, ce parcours représente énormément de plaisir. »

P.C : « La Coupe de France ne représentait pas un objectif majeur, qui lui, était axé sur le championnat de National 3. Disons que l’objectif était de faire un bon parcours, de franchir les premiers tours et de ne pas être éliminé face à une équipe de niveau inférieur. Nous avons rempli ce contrat là. La meilleure équipe possible a été alignée à chaque rencontre. Donc ce n’est pas parce que ce n’était pas un objectif principal que nous avons bradé cette Coupe pour autant. »

Quelles furent vos réactions et celles de vos coéquipiers à l’annonce du tirage au sort, vous donnant respectivement Chartres et Lens ?

J.C : « Ce fut une réaction partagée de notre côté. Nous espérions tous un club professionnel. Après cela reste partagé car nous allons de nouveau évolué à domicile, malgré la délocalisation à Châtellerault. Nous aurions pu nous déplacer à Chartres. Et on se dit forcément qu’il y a peut-être la place pour franchir un tour supplémentaire…

P.C : « Nous étions tous très heureux, moi le premier. Lens, c’est un club mythique. Il y a une vraie ferveur autour de ce club, notamment grâce à ses supporters. C’est un honneur pour nous de rencontrer ce club. Après les grands clubs comme Paris, Marseille, Monaco arrivent Lens, Saint-Etienne… Dans mes premiers contacts avec Yassine Tahoune, nous avions évoqué la dernière fois où le stade Michel Amand était plein. C’était à l’occasion de Limoges – Lyon en Coupe de France, en 2016. C’était un objectif un peu personnel de se dire « ce serait sympa de remplir le stade de nouveau ». Malheureusement, cela ne sera pas possible avec la tribune découverte fermée… mais on peut dire que l’objectif est à moitié rempli puisque nous jouerons à guichets fermés. »

Il y a t-il des choses qui ont changé dans votre préparation par rapport à un match traditionnel ?

J.C : « Nous avons rajouté une petite séance samedi matin. Et nous avons fait un peu plus de vidéo, forcément. Dans les têtes, automatiquement, on y pense plus, c’est humain. Mais je trouve qu’on garde un certain recul, un détachement. C’est sûrement notre insouciance qui fait cela et j’espère ne pas me tromper en pensant que l’on va réaliser un gros match. »

P.C : « Du côté terrain, cela n’a pas changé. Le programme de la semaine n’a pas été modifié avec le même nombre de séances qu’habituellement. Ce qui change, c’est l’extérieur, avec plus de sollicitations. Nous n’avons vraiment pas chamboulé nos habitudes, cela nous a porté chance pour le moment ! »

Parlons de l’exercice des tirs aux buts. Est-ce un exercice que vous affectionnez particulièrement ?

J.C : « Honnêtement… je suis nul ! Je suis gardien depuis un certain temps, et je n’ai jamais apprécié l’exercice. Il y a eu un déclic cette année. Je ne sais pas si je devrais le dire… mais je vais à l’opposé de où je pense devoir aller ! (rires). Par rapport à ma taille, c’est difficile de défier le tireur, donc je compense en bougeant beaucoup sur ma ligne. Après, c’est une question d’instinct… je marche beaucoup à l’instinct. Mon meilleur souvenir avant le Havre ? Une victoire en Coupe Gambardella avec Poitiers, face à Brest.

P.C : « Oui, c’est un exercice que j’aime bien. J’apprécie le défi qu’il y a avec le tireur, c’est un duel à part entière. J’aime surtout être acteur, c’est à dire ne pas subir le penalty. Je ne dirais pas qu’il y a une mise en scène mais j’essaye en tout cas de perturber le plus possible le tireur. On peut arrêter un penalty mais aussi faire tirer à côté ou au-dessus… Il y a bien entendu une part de chance. Mais personnellement, je pense qu’elle se provoque. Mon meilleur souvenir ? J’en ai deux. En terme d’émotions, c’est le match face à l’OM en 2015. Nous sommes menés, nous revenons à chaque fois. On égalise de nouveau dans les prolongations à la 120ème. Et puis j’arrête le penalty de Thauvin. Une qualification incroyable ! Mais également une expérience plus récente avec l’Athlético de Marseille. Je viens d’arriver au sein du club, et lors d’une séance de TAB face à Istres en Coupe de France, j’en arrête trois. C’était un derby du Sud, cette rencontre avait marqué les esprits. »

Un mot à dire à l’autre avant ce week-end ?

J.C : « Il a nettement plus d’expérience que moi. Je souhaite à Paul de sortir le match de sa vie et de prendre le maximum de plaisir. On sent une vraie ferveur dans le département autour de nos parcours en Coupe de France. J’en profite pour remercier tous les viennois. Le département ne demande qu’à s’emballer et à vibrer pour le football. »

P.C : « Je lui souhaite de profiter de ces moments-là, cela change du quotidien. Qu’il continue sur sa lancée du match face au Havre où il a été énorme. Il me semble qu’il n’est plus tout jeune comme moi, à cet âge il faut profiter à fond. Qu’il fasse un gros match avec la qualification au bout ! Et pourquoi pas se croiser au prochain tour, ce serait bon signe… ! »

Coup d’œil sur la formation BEF / BMF au District

Une formation BEF / BMF en continue (recyclage) a lieu ce jour et se poursuit demain au District de la Vienne. 22 techniciens sont présents.

Principaux axes et thèmes de travail :

  • présentation technique nationale, régionale et départementale et sa déclinaison dans le District de la Vienne
  • intervention « coaching » : Jean-Claude Barrault
  • améliorer les compétences et performances d’un groupe
  • formation tuteurs BMF/BEF avec la présence de Jérémy LESSELIER, responsable pédagogique de l’IR2F (organe de formation de la LFNA).

Mickaël CHAMPAUX, entraîneur principal de St Savin (R2), lors d’un atelier de travail.

Julie Brunet (Stade Poitevin) explique son argumentaire sous les yeux notamment de Jean-Pierre Bernard, membre de la Commission technique.

Une formation initiale d’arbitre à Poitiers en janvier !

La seconde formation initiale d’arbitre (FIA) à Poitiers aura lieu du 07 au 09 janvier prochain. Il est l’heure d’inscrire des candidats !

Pour s’inscrire, rendez-vous sur le site de la Ligue de Football Nouvelle-Aquitaine : FORMATIONS D’ARBITRES

À la suite de cette formation, les candidats seront convoqués à un examen final théorique le samedi 15 janvier (matin). La formation à la Feuille de Match Informatisée (FMI) suivra l’examen. Le 22 janvier, la formation administrative sera réalisée (consignes administratives, rapport disciplinaire, exclusion temporaire).


Statut de l’Arbitrage : des dates d’étude repoussées pour la saison 2021/2022

Pour la saison 2021/2022, et en application de la décision du Comité Exécutif de la F.F.F., les trois dates suivantes sont modifiées :

– La date de la première situation des clubs est repoussée du 31 janvier au 31 mars 2022.
– La date limite de publication de la liste des clubs en infraction est repoussée du 28 février au 30 avril 2022 ;
– La date de la 3ème situation des clubs (avec vérification du nombre de matchs effectués par les arbitres), est repoussée du 15 au 30 juin 2022.

Les Trois-Cités pour rêver

Les protégées de Sophie Cornilleau seront sur le pont ce week-end dans la cadre du second tour fédéral de la Coupe de France Féminine. Un long déplacement et un gros défi les attend à Colomiers (R2). En jeu ? Un billet pour les 1/16èmes de finale qui verra l’entrée en lice des équipes de D1 Arkema. Entretien avec la technicienne.

Sophie, avant d’évoquer la rencontre de ce week-end, pouvez-vous revenir sur le déroulement de la reprise l’été dernier ? Comment cela s’est-elle passée ?

« La reprise fut un peu particulière. Nous avons essayé de recommencer tôt, fin juillet. Nous avions maintenu un lien jusqu’à fin juin la saison dernière, donc nous avons véritablement coupé durant trois semaines. Entre les filles qui sont étudiantes et qui travaillent l’été, celles qui travaillent toute l’année et qui sont en vacances sur cette même période, la perte de motivation et la frustration engendrées par l’arrêt des compétitions, nous avons connu des difficultés pour se remobiliser sur le mois d’août. La première journée de championnat le 5 septembre nous a un peu pris de court, en temps normal le championnat ne débute pas aussi tôt. Il y a eu quelques mouvements au sein de l’effectif. En fait, nous n’avons pas forcément eu beaucoup de temps pour travailler sur de la cohésion de groupe. Il y avait finalement beaucoup d’incertitudes en septembre à l’heure de débuter cette saison. »

Quel bilan est à tirer de ce début de saison entre cet excellent parcours en Coupe de France et ces difficultés inhabituelles en championnat ?

« Le début de championnat fut très mitigé. Les premières semaines de compétition ont été malheureusement rythmées par les blessures qui ont touchées les cadres de l’effectif. Cela nous a fortement impacté dans les rencontres contre les concurrents directs à la qualification en R1 élite, notamment à Limoges (défaite 2-0). La Coupe de France nous a donné une bonne bouffée d’air et cela a rempli un calendrier à trous suite à des forfaits dans notre poule en championnat. La Coupe nous a très rapidement occupé les esprits avec en ligne de mire le premier tour fédéral. Suite au tirage au sort de ce dernier et le déplacement à Mérignac-Arlac, la concentration s’est axée sur ce match là. Inconsciemment ou non, nous avons joué avec de la réserve en championnat. La défaite à Bressuire la semaine dernière en est l’image avec une volonté des filles de ne pas d’engager pour être sur le pont ce week-end à Colomiers. Une autre difficulté réside également dans le manque de visibilité que nous avons sur la R1 Elite puisque la LFNA n’a pas communiqué officiellement sur la conservation ou non des points acquis lors de la première phase. Nous avons donc eu tendance à se contenter de moins en championnat tout en préservant notre objectif principal qui était de se qualifier dans cette poule de R1 Elite. »

En cas de succès à Colomiers, la qualification en 1/16èmes de finale serait historique pour le club !

Revenons sur le parcours en Coupe qui vous a vu débuter par une victoire dans le derby face au Stade Poitevin jusqu’à arracher cette qualification pour le second tour fédéral à Arlac ?

« En Coupe, nous avons réussi à tirer le meilleur de l’équipe depuis le début. Le derby face au Stade Poitevin (6-0) était un match piège car il y a toujours le risque de se démobiliser face aux équipes évoluant à un niveau inférieur. Vrère (15-1) nous a permis de continuer à emmagasiner de la confiance. Le tournant, c’est Bergerac, dernier tour régional. Un long déplacement chez une équipe que nous ne connaissions pas du tout. En gagnant (2-1), le groupe a pris une vraie dimension. Nous y avons démontré une grosse solidarité face à une équipe qui nous a imposé un défi physique important. Nous avons pu y voir une équipe des Trois-Cités comme ces dernières années avec cette capacité à pouvoir répondre physiquement mais également à pouvoir développer du jeu. C’est vraiment notre état d’esprit qui a nous a permis d’aller chercher la qualification. Cette rencontre a débloqué des choses, il y a eu une vraie prise de conscience. Mérignac-Arlac (2-2, 8-7 aux TAB) fut la continuité avec le même état d’esprit. Il s’agissait en plus d’une « revanche », car il y a deux ans, nous étions en ballotage très favorable pour monter en D2 mais suite à l’arrêt des compétitions, nous avons été malheureuses au calcul du ratio en ratant la montée de 0.08 pts au profit de Mérignac-Arlac. On voulait leur montrer qu’on aurait pu être à leur place. Beaucoup de joueuses encore présentes étaient frustrées, c’est clair que c’était dans nos têtes. Nous avons été entreprenantes dans le jeu en première mi-temps avant de subir physiquement dans le second acte. Dans l’ensemble, nous avons mérité cette qualification. »

Une qualification arrachée à Mérignac à l’issue d’une longue série de tirs aux buts (2-2, 7/8) a permis aux féminines des Trois-Cités de se qualifier pour le second tour fédéral !

Que savez-vous de Colomiers, équipe qui caracole en tête de sa poule de R2 dans la Ligue Occitanie ?

« J’ai essayé d’obtenir quelques informations mais l’erreur aurait été de concentrer toute la préparation de ce match sur l’équipe adverse. Le niveau des équipes varie énormément d’une Ligue à une autre, surtout dans le football féminin. Je la considère comme une très bonne équipe de R1 puisqu’elles ont battu Trélissac un but à zéro alors que nous avions de notre côté été tenu en échec en championnat. Ce sera à mon avis très solide sur le plan physique avec l’apport de quelques joueuses d’expérience qui encadrent cette équipe. C’est du 50/50. Le club a essayé de nous mettre dans les meilleures conditions possibles avec un départ la veille. Il y a beaucoup d’excitation avec cette perspective de disputer les 1/16èmes de finale même si j’essaie au mieux de les sensibiliser sur le match à venir. Mais on se dit forcément que c’est possible. Jouer enfin à Poitiers et recevoir une D1, notamment Lyon, serait l’occasion d’avoir une très belle fête du foot féminin dans notre département. Mais si on ne passe pas à Colomiers, il n’y aura pas d’après. »

Bonne chance aux filles des Trois-Cités, nous sommes derrière vous !

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