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Sept bénévoles œuvrant dans des fonctions dirigeantes dans nos clubs ont vécu une très belle expérience à l’occasion de la Journée des Bénévoles les 23 & 24 mars dernier, à Lyon.

Les quelques instants passés sur la scène de la LDLC Arena, grande salle lyonnaise à deux pas du Groupama Stadium, avec d’autres bénévoles dans une salle avec 1300 convives, restera pour la Présidente Valérie Branchereau, du Club de Queaux-Moussac, dans le Sud de la Vienne, un souvenir particulièrement extraordinaire.

Un tirage au sort parmi les 100 représentants de la LFNA avait été effectué pour récompenser deux personnes. Valérie Branchereau fut la plus chanceuse. Le président de la FFF, Philippe Diallo, lui a remis à cette occasion un beau maillot. Valérie retrouve la table de la Vienne, autour d’Éric Maioroff, membre du Comité Directeur. Elle a été surprise, ravie, honorée, la voix tremblotante, les yeux embués… Elle était heureuse de cette invitation (via le District) et n’imaginait pas la dimension de cette journée des bénévoles.

Le sourire de Valérie Branchereau, après avoir reçu des mains du président de la FFF un maillot de l’EDF.

je lui ai posé quelques questions le lendemain, après une nuit reposante.

Valérie, tu sembles toujours dans l’émotion totale 24 heures après. Quel est ton ressenti ?

Je m’attendais à une belle journée, mais pas à ce point. La LDLC Arena (3 fois plus grande que l’Arena du Futuroscope), c’est unique : nous étions 1300… Quelle belle organisation ! C’était remarquable, les musiciens, la qualité du repas, le concert de Gaétan Roussel. Quel plaisir ! Et la remise du maillot, par le Président de la FFF fut le graal ! Son discours m’a plu, car il a bien mis en avant l’investissement de tous les bénévoles, ce qui me parle forcément étant donné ma situation dans mon petit club de 35 licenciés. Ce n’est pas toujours facile !

Que retiens-tu de cette journée ?

La photo avec les amis de la délégation de la Vienne et le Président, c’était sympa qu’il vienne, il a fait le tour de toutes les tables… ! J’avais hâte de rentrer dans le stade… Je voulais le voir vide, se remplir, et vibrer ensuite en chantant la Marseillaise.

Des émotions uniques et fortes…

Ah oui, c’est unique des moments si forts, et ce respect total pour la minute de silence. Je m’en souviendrai toujours.

Un mot sur le match qui a vu l’Equipe de France s’incliner 2 buts à 0 face à l’Allemagne ?

Pas terrible la prestation de nos bleus, mais l’Allemagne a très bien joué… On sera mieux à l’Euro.

Rien d’autre à ajouter ?

L’accueil au salon VIP des Lumières… quel régal sous tous les plans ! Il est loin le jambon-beurre d’après match quand il y en a un à Moussac ou Queaux ! Que c’était bien, je ne pensais pas à un tel niveau de prestation, bravo à la FFF.

Valérie était un peu dans la retenue au début lorsque je lui ai posé quelques questions. Puis tout s’est emballé. Elle n’a fait que traduire, j’en suis certain, les sentiments de tous les présents à cette remarquable journée des bénévoles. Saches, Valérie, que j’ai ressenti les mêmes choses que toi, avec le groupe du Comité de la LFNA. Tout a été remarquablement organisé par la FFF, la LFNA et les Districts. Les déplacements, minibus, voitures, avions, les navettes sur place, l’hébergement, tout… fut à la perfection. A l’année prochaine, dans un autre lieu, pour un autre match, avec de nouveaux bénévoles.

Article rédigé par Jacques Dantan, membre du Comité Directeur LFNA, avec l’accord de Valérie Branchereau, présidente de Queaux-Moussac.

Les membres de la délégation du District de la Vienne, accompagné par Eric MAIOROFF, membre du Comité de Direction :

ALCOBENDAS Eddy (Antran)

DAUGER Pascal (Brion St Secondin)

NIBAUDEAU Francis (Montmorillon)

TRESORIER Pascal (Naintré)

BRANCHEREAU Valérie (Queaux-Moussac)

LACROIX Julien (Vallée du Salleron)

NORGUET Christophe (Vendelogne)

C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès de Jacques SABOURAULT, survenu à l’âge de 89 ans. Né le 11 avril 1934, il aurait célébré son 90e anniversaire le mois prochain.

Jacques SABOURAULT restera gravé dans nos mémoires comme un homme au parcours exemplaire, dédié à sa passion pour l’arbitrage footballistique et à son engagement en tant qu’éducateur et dirigeant au SOC CHATELLERAULT.

Pendant près de vingt ans, Jacques a brillamment officié en tant qu’arbitre de football, apportant son expertise et sa compétence sur les terrains jusqu’en 1994. Son dévouement et son intégrité ont fait de lui une référence dans le milieu, où il était respecté tant par les joueurs que par ses pairs. Sa manière humble d’aborder les choses contrastait avec la profondeur de sa culture intellectuelle, ce qui suscitait l’attention des arbitres mais aussi des joueurs.

En parallèle à sa carrière sportive, Jacques SABOURAULT a également partagé ses connaissances en tant que professeur de Lettres au lycée Marcelin BERTHELOT à Châtellerault. Ses élèves se souviendront de lui comme d’un pédagogue passionné, doté d’une culture générale enrichissante.  

Pour ma part, j’ai eu le privilège d’officier comme arbitre central aux côtés de Jacques SABOURAULT sur plusieurs rencontres. Jacques et son ami Michel BREMAUD étaient souvent ensemble en tant qu’arbitres assistants. Ce fut toujours un plaisir de collaborer avec eux. Son sérieux et sa compétence étaient indéniables, mais c’est surtout sa sincérité et son honnêteté qui ont marqué nos échanges. Chaque moment passé à ses côtés était une leçon de vie et une source d’inspiration.

En ces moments difficiles, nos pensées vont à sa famille, et particulièrement à son frère André, vice-président honoraire du District de Football des Deux-Sèvres, qui a partagé avec lui une passion commune pour le football.

Nous leur adressons nos plus sincères condoléances et les assurons de notre soutien dans cette épreuve. Jacques SABOURAULT restera à jamais dans nos cœurs, comme un exemple de droiture et de dévouement.

Le Président du District,

Stéphane BASQ

Ci-joint les documents relatifs à l’appel à candidature pour les prochaines élections du Comité de Direction.

• L’appel à candidature
• La déclaration de candidature de liste
• La déclaration individuelle de non condamnation du candidat

Une belle fête s’annonce ce week-end à Montamisé. Les hommes de Nicolas Paynot, joueront pour la première fois de leur histoire un sixième tour de Coupe Nouvelle-Aquitaine face à Périgny (17), actuel leader de Régional 2. Le point avec le coach principal.

Nicolas, avant d’évoquer la préparation de cette rencontre peu ordinaire, pouvez-vous nous dire quelle a été votre réaction lors de l’annonce du tirage au sort ?

Nicolas Paynot : « Je ne vais pas le cacher, nous étions un peu déçus car nous avions la volonté de jouer un derby contre Buxerolles, une équipe qui plus est en forme cette année. Je connais en plus plusieurs joueurs dont l’un a joué à Montamisé. Nous souhaitions tout de même un « gros » et c’est le cas, donc cela reste satisfaisant. »

Comment aborder cette rencontre face à l’un des gros morceaux de Régional 2 ?

N.P : « Il n’y a pas de préparation particulière, comme face à Nueillaubiers au tour précédent. Pour la plupart de mes joueurs, c’était la première fois qu’ils évoluaient face à une Régional 1. Là, ça sera également la première fois face à une Régional 2. On ne se prend pas la tête, ce n’est que du bonus. Pour les joueurs, c’est forcément très intéressant de s’étalonner face à des équipes de niveau supérieure. On l’aborde simplement avec plus d’envie et de détermination parce que nous souhaitons faire bonne figure. »

La joie des jaunes et noirs face à Valdivienne (2-1) le week-end dernier. Montamisé réalise un très bel exercice au sein de l’élite départementale malgré son statut de promu. ©Laure Guiroy

Il y aura t-il un plan de jeu particulier ?

N.P : « On va forcément présenter un plan de jeu qui sera défensif, disons plus défensif qu’à l’habituel. On va chercher dans un premier temps à bien défendre et espérer avoir quelques opportunités sur des contres pour marquer. Face à Nueillaubiers, l’objectif était de tenir le match nul pour aller chercher les tirs aux buts, c’est ce qu’on a fait. Cela va être sensiblement la même chose. »

On imagine le groupe très excité de jouer ce 6ème tour de coupe régionale…

N.P : « Ultra motivé, c’est certain. Il y a des déçus parce que certains ne sont pas pris, on ne peut prendre que 14 joueurs. Les joueurs sont demandeurs de jouer des matchs comme celui-ci. Cela permet de sortir un peu la tête du championnat. On voit autre chose, on se mesure à ce qui se fait de mieux en régional et on voit que l’on peut réussir à rivaliser. »

Un mot sur l’adversaire ? Avez-vous réussi à briguer quelques échos ?

N.P : « Honnêtement, pas trop. Après forcément, on m’a donné des infos, mais je n’ai pas cherché plus que ça à en avoir en tout cas. Je me focalise plus sur nous-mêmes que sur l’adversaire. J’ai toujours fonctionné comme ça, même en championnat. Je n’ai jamais forcément cherché à obtenir beaucoup d’informations sur les équipes adverses. »

Vous faites un très beau parcours pour le moment en étant notre dernier représentant de niveau départemental. Il y avait-il un objectif particulier en Coupe Nouvelle-Aquitaine ?

N.P : « Non, pas vraiment. L’objectif était d’aller le plus loin possible en coupe régionale pour être reversé le plus tard possible en Louis David. Nous maintenir en championnat et jouer la Coupe à fond, tels étaient nos objectifs de début de saison. »

Montamisé a souffert, logiquement, face à Nueillaubiers (R1), au tour précédent. Une belle qualification obtenue à l’issue de la séance des tirs aux buts. ©Laure Guiroy

La Coupe Louis David semble vous attirer tout particulièrement…

N.P : « La dernière fois que le club a remporté cette coupe départementale, c’était il y a plus de dix ans. Et à titre personnel, je n’ai jamais vécu de finale de coupe, donc je n’en ai jamais gagné non plus. C’est quelque chose, que, personnellement, je souhaiterais. Les joueurs aussi. Je pense que ce n’est pas la même chose qu’une montée. Une montée, c’est un travail, on va dire, sur la durée. Après, la coupe, c’est plus ponctuel. Ce ne sont pas les mêmes matchs, ce n’est pas la même façon d’aborder les matchs. En championnat, on a la possibilité de se rattraper. Là, en coupe, il n’y a pas le droit à l’erreur. Il faut gagner pour passer. Donc, il y a ce petit challenge qui amène, je pense, un peu plus d’excitation par rapport au quotidien du championnat. »

Vous êtes actuellement 4èmes de D1, plutôt remarquable pour un promu. Qu’est-ce qui fait la force de cette équipe ?

N.P : « Je dirais la solidarité. Tout le monde se bat pour les autres et c’est ce qui fait notre principale force. Nous sommes un groupe soudé qui ne lâche jamais rien. »

Comment vous décririez vous en tant qu’entraîneur ?

N.P : « Je pense être un coach assez proche de mes joueurs. J’essaie de rester à l’écoute de ce que les joueurs peuvent ressentir et avoir besoin. On va dire que je suis quelqu’un qui est assez rigoureux aussi. J’aime que mes joueurs le soient. Et forcément compétiteur. Je suis quelqu’un qui a soif de victoire, qui a envie de gagner chaque match. Je n’aime pas trop la défaite. Après, il faut aussi en avoir pour pouvoir progresser. Mais s’il y en a le moins possible, c’est mieux. »